Le mouvement, ou plus particulièrement les multiples phases qui le constituent, est au centre du travail de l’artiste hongroise Dóra Maurer. Toute son œuvre - gravure, photographie, film, vidéo et peinture – révèle l’observation singulière que cette artiste porte sur le déroulement de ce phénomène. Ce n’est pas une méthode mais plutôt un terrain infiniment vaste dans lequel Maurer a saisi les différentes expressions d’individualité et de liberté.
Pour Maurer, le mouvement n’est pas seulement constitué par des stades qui se succèdent mais aussi par des interstices, des failles, qui surviennent entre ces deux moments. Le résultat final étant dépendant de cet amalgame, il peut présenter un nombre incommensurable d’alternatives.
La série de peintures Overlappings (Superpositions) et la vidéo ici présentées dévoilent ce processus. Le rythme ordonné par l’artiste aux diverses peintures, de couleurs et formats distincts, se déployant dans l’espace, crée des agencements et des complémentarités variés qui se réalisent dans l’imaginaire de chaque spectateur.
Adon Peres
Le 28 mai de 19h à 21h, dans le cadre de la soirée Nomades organisée par le département des affaires culturelles de la Mairie du 3e, la violoncelliste Silvia Alvarez Baamonde et l’Orchestre de flûte français (P.Y. Artaud) joueront à l’Espace Topographie de l’art des musiques de Kodály et de Doppler.
Le 23 juin, au Centre Pompidou, dans le cadre de l’exposition intitulée The Promises of the Past, deux films de Dóra Maurer seront présentés : Learned Perfunctorily Movements, var. 1-4 (1973) et Idomérés/Timing (1973-1980).